Le Parti des travailleurs a estimé que l’augmentation des prix des hydrocarbures à hauteur de 6% et la majoration des prix de vente du tabac constituent des mesures « provocatrices qui ne
tiennent pas compte de la détérioration de la situation sociale et du pouvoir d’achat de la majorité des Tunisiens ».
L’augmentation des prix de l’énergie implique nécessairement la hausse des prix de plusieurs produits et de services, souligne mardi le parti dans un communiqué.
A travers ces mesures, le gouvernement Jomaa vient prouver encore une fois qu’il est loin d’être à l’écoute des doléances du peuple et de ses aspirations, poursuit le communiqué, estimant que le gouvernement est là pour exécuter les diktats des fonds et des institutions financières que le parti qualifie de « pilleurs ».
Ces institutions financières ont exigé ces augmentations de prix et d’autres mesures impopulaires auxquelles se sont soumis tous les gouvernements après le 14 janvier, lit-on dans le communiqué. Au lieu de prendre des mesures contre la contrebande et l’évasion fiscale, le gouvernement cible principalement les classes déshéritées dans le sens de leur appauvrissement, critique le parti.
Le Parti des travailleurs appelle à la nécessité de défendre les intérêts des classes sociales dont la situation, estime-t-il, sera aggravée avec la loi de finances complémentaire adoptée par le conseil des ministres et qui sera examinée prochainement par l’Assemblée nationale constituante.