Tunisie : Le Courant populaire contre la réintégration de cadres sécuritaires

Le Courant populaire a appelé le ministre de l’Intérieur et le gouvernement à renoncer à la réintégration de cadres sécuritaires, «écartés pour laxisme ou complicité» dans l’assassinat de Mohamed Brahmi, ancien secrétaire général du courant.

Dans une déclaration publiée mardi, le Courant populaire dénonce le retour de l’ancien directeur de la sûreté publique, Mustapha Ben Amor, et le directeur de l’inspection de la sûreté nationale, Yassine Teyeb.

Le Courant populaire accuse de laxisme, le juge d’instruction chargé de l’affaire du martyr Mohamed Brahmi qui, selon le parti, a manqué à ses responsabilités en refusant d’entendre les cadres sécuritaires concernés ou le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou et l’ex-chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh, à la demande du collectif de défense du martyr Brahmi.

Pour le Courant populaire, le gouvernement actuel, est également responsable dans la mesure où il n’a pas respecté ses engagements définies dans la feuille de route et relatives à la révélation de la vérité dans l’assassinat de Mohamed Brahmi et Chokri Belaid.