Quelque 32 mille 700 recrutements, dont 11 mille au profit des diplômés du supérieur, soit un taux de 34 pc, ont été enregistrés au cours de la première moitié de 2014 contre 33 mille 193 au cours de la même période de 2013, selon les dernières statistiques du ministère de la formation professionnelle et de l’emploi.
Ces résultats sont en déca de ceux enregistrés en 2010, malgré la légère amélioration enregistrée au cours des dernières années, selon les mêmes statistiques.
Les mêmes données confirment la montée du nombre des diplômés du supérieur qui ont été recrutés suite à des stages, soit 7387 contre 6334 au cours de la même période de 2013.
Cette augmentation est due à l’amélioration de la situation sociale et politique et au rôle de sensibilisation des chefs d’entreprises par les syndicats et de la société civile que l’objectif principal des programmes de promotion de l’emploi est l’intégration.
La répartition géographique des opérations d’embauche selon les régions montre que les districts du grand Tunis et du centre est occupent 54 pc du total des recrutements au cours de cette période, alors que le district du nord- ouest a enregistré 8 pc et celui du centre ouest 6 pc.
Les industries manufacturées occupent la première place des embauches avec un taux de 29 pc, en dépit de la faible capacité d’accueil des diplômés du supérieur dont le taux ne dépasse pas 20 pc.
D’un autre côté, le taux de la capacité d’accueil dans le secteur des services n’a pas dépassé les 20 pc. Le secteur des services, principal employeur des diplômés avec 57 pc du total des recrutés.
Le nombre des femmes bénéficiaires des opérations d’embauche a atteint 18 mille et 400 femmes. Selon les dernières statistiques, le nombre des demandeurs d’emploi pour le premier semestre 2014 a atteint 64 mille et 800 demandeurs d’emploi par rapport 65 mille et 390 pour l’année 2013, soit une baisse de 1 pc.
La catégorie des cadres présente 28 pc de la somme des demandeurs d’emploi soit un progression de 54 pc par rapport à l’année 2013, contre une régression de la catégorie des non diplômés à postuler des demandes auprès des bureaux d’emploi.
Les spécialités de la gestion, du droit, des lettres et des sciences sociales représentent 88 pc de la somme des demandes enregistrés, soit le même taux enregistré depuis 4 ans.
Selon le rapport publié par le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, l’enregistrement au bureaux d’emploi a repris son rythme habituel, soit une moyenne mensuelle de 10 mille demandeurs d’emploi, avec l’enregistrement d’exception à l’occasion de l’ouverture des concours nationaux.