La société civile et des habitants de Ajim Djerba se sont mobilisés dimanche contre la création d’une décharge anarchique dans cette partie de l’île.
Un sit-in de protestation est prévu dimanche après-midi à proximité de l’aéroport de Djerba pour dénoncer la dégradation de la situation environnementale à Ajim Djerba.
Des habitants “d’Ajim” avaient empêché, samedi, trois camions-bennes de la municipalité de Houmet Souk, d’utiliser un terrain comme décharge anarchique. Les équipements municipaux, qui n’ont subi aucun dégâts, étaient dimanche matin toujours confisqués par les habitants de Ajim, selon la correspondante de l’agence TAP sur place.
La crise a éclaté suite à la décision de transférer, dans cette partie de l’île, les déchets de Houmet Essouk, où depuis plus d’une semaine, les déchets ménagers se sont accumulés dans les différentes artères de la ville.
Le site transformé en décharge anarchique “est un terrain vierge situé à quelques mètres de la plage où il est prévu de créer une zone touristique”, notent les représentants de la société civile dans un communiqué suite à une réunion qui s’est poursuivie jusqu’à dimanche à l’aube.
La société civile a décidé de mettre en place une cellule de crise pour assurer le suivi de la situation à Ajim Djerba et pour négocier avec les autorités tant régionales que centrales.
Les représentants de la société civile ont aussi décidé “de porter plainte contre la déléguée de Houmet Essouk et toute partie de la délégation spéciale de ce village impliquée dans le projet de création d’une décharge anarchique à Ajim. Une plainte sera aussi déposée contre le propriétaire du terrain”, précise la même source.