Des cadres médicaux et para- médicaux de l’hôpital universitaire Habib Bourguiba de Sfax ont observé, jeudi, un sit-in sur les lieux de leur travail, à l’appel de la section de la Fédération de la santé, pour “dénoncer le vol à l’arraché dont avait été victime une infirmière de l’hôpital lors de l’exercice de son travail”.
Dans un communiqué signé en commun, la section de la Fédération de la santé, le syndicat des médecins internes et résidents, le bureau syndical des médecins universitaires et celui de l’hôpital universitaire Habib Bourguiba accusent “la direction générale d’être le responsable direct de la dégradation de la situation sociale, professionnelle et sécuritaire à l’hôpital”, exprimant leur attachement à la garantie de la sécurité et de la protection à toutes les victimes et à tout le personnel de l’établissement hospitalier.
A ce propos, le directeur général de l’hôpital, Belgacem Ghabara, a indiqué à la correspondante de l’agence TAP que malgré les efforts, “il n’est pas possible de garantir la sécurité totale à tous les agents, surtout que le vol à l’arraché avait eu lieu dans l’ascenseur”, ajoutant qu’une instruction judiciaire a été ouverte pour cette affaire.
Il a, en outre, expliqué que l’hôpital est équipé de huit caméras de surveillance, en attendant l’installation de huit autres caméras supplémentaires”.
Le directeur général de l’hôpital a, par ailleurs, souligné que “le règlement des problèmes du secteur de la santé dans la région de Sfax ne se situe pas au niveau de la création d’un troisième