Les participants à la séance de travail, tenue jeudi, ont convenu de renforcer les équipes de contrôle des taxis du minisère du transport, à l’aéroport international de Tunis Carthage, par des équipes spécialisées de la police de la circulation, selon un communiqué du ministère du transport.
Le ministère a ainsi précisé dans son communiqué, publié jeudi, qu’il a été convenu, au cours de cette séance de travail, tenue au siège du ministère de l’intérieur, de faire entrer en action l’équipe chargée de la sécurité à Tunisair.
Ont pris part, à cette séance, la deuxième depuis celle tenue mardi au siège du ministère du transport, le ministre du transport Chiheb Ben Ahmed, le ministre chargé de la sécurité Ridha Sfar et le conseiller auprès de la présidence du gouvernement chargé du dossier de la sécurité ains que les parties intervenantes à l’aéroport international de Tunis Carthage, l’office de l’aviation civile et des aéroports (OACA), la douane et la police des frontières.
Le ministère du transport avait annoncé, mardi, sa décision de placer à l’aéroport international de Tunis Carthage des contrôleurs vêtus d’uniformes et relevant du ministère pour être à la disposition des citoyens tout au long de la journée et même à l’heure de l’Iftar afin de relever toutes les infractions et dépassements à l’aéroport.
Les contrôleurs ont ainsi commencé à se déplacer, depuis mardi, dans l’aérogare et le parking des taxis, selon le ministère. Pour rappel le ministre du transport a effectué des visites successivees à l’aéroport international de Tunis Carthage et ce, le lundi 30 juin 2014, les mardi et mercredi (1 et 2 juillet 2014) après la tension qui a régné le 1er jour du mois de Ramadan (29 juin) parmi les voyageurs.
L’objectif est de venir en aide aux passagers dont les vols sont arrivés au moment de l’Iftar et qui n’ont pas trouvé d’agents pour leur remettre leurs effets.
Le ministère du transport avait décidé d’adresser des questionnaires aux agents qui avaient déserté leurs lieux de travail à l’aéroport international de Tunis et de prendre une batterie de mesures règlementaires.