L’épidémie de la fièvre hémorragique, Ebola, poursuit ses ravages en Afrique et a fini par noter, en cette dernière semaine, une progression de 20%.
Selon les derniers chiffres de l’OMS, qui estime que cette épidémie est “la plus grave” il y a eu 467 morts et 635 cas de fièvre.
Plus d’un patient sur deux succombe à la maladie et 90% des personnes infectées peuvent mourir par ce virus hautement mortel qui a été détecté pour la première fois en février en Guinée, le pays le plus affecté, et s’est répandu depuis en Sierra Leone et au Libéria.
La Guinée, d’où la flambée est partie, a enregistré 396 cas, dont 280 mortels.
La crainte de la propagation aux pays voisins est bien alarmante étant donné que les habitants des trois pays touchés, sous la panique, ne cessent de fuir devant l‘épidémie.
Ebola serait désormais hors de contrôle, ce qui explique la réunion d’urgence convoquée le 2 juillet à Accra, au Ghana, par l’OMS qui a également déployé 150 experts sur le terrain.
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