L’ensemble du secteur de la culture observera du 9 au 11 juillet une grève générale avec boycott de toutes les manifestations culturelles et les festivals pour protester “contre la lenteur du ministère de tutelle à respecter ses engagements avec les structures syndicales”, a annoncé mardi un responsable de l’UGTT.
Un sit-in est aussi prévu le 10 juillet devant l’amphithéâtre de Carthage, a annoncé Meftah Ouanes, secrétaire général du syndicat général de la culture relevant de l’UGTT au cours d’une conférence de presse au siège de l’organisation à Tunis.
Les revendications syndicales concernent les avancements professionnels des conservateurs des musées et l’examen des dossiers de corruption aux plans financier et administratif à l’institut national du patrimoine, à la lumière du rapport de la cour des comptes. Il s’agit aussi de la demande de publication du décret relatif à l’organisation administrative et financière des bibliothèques nationales.
Le syndicat proteste aussi, selon M. Ouanes, contre la proposition de privatisation de certains sites archéologiques et musées sous forme de concession et demande la reforme du secteur du patrimoine.
Ces mêmes revendications syndicales ont été posées lors d’une première grève du 11 au 13 juin.
De son coté, le secrétaire général adjoint Sami Tahri a appelé le ministère de la culture à proposer un calendrier pour l’application des revendications et des accords conclus. “La date du 10 juillet fixée par le ministère pour négocier avec les structures syndicales demeure tardive”, a encore souligné Tahri.