La dignité de l’expatrié et ses droits ont été au centre de l’élaboration du projet de loi relatif à la création du Haut Conseil des Tunisiens à l’Etranger (HCTE), a souligné Etidel Barboura, chargée de mission et responsable du projet de création du HCTE. Elle a appelé à cette occasion les autorités concernées à poursuivre le travail effectué et prendre en considération les recommandations émises dans le rapport.
Lors d’une conférence de presse, tenue, lundi, au siège du syndicat national des journalistes tunisiens à l’occasion de la fin de la mission commandée par le secrétariat de l’Etat d’immigration en juin 2013 et prolongée par le ministère des affaires sociales en avril 2014, Etidel Barboura a mis l’accent sur la démarche participative prise tout au long de sa mission pour la rédaction d’un projet de loi structurant la création de HCTE.
“La rédaction du rapport a pris en considération une démarche consultative s’appuyant sur des témoignages de la société civile travaillant à l’étranger afin de répondre aux attentes et aux difficultés des expatriés tunisiens à l’étranger”, a-t-elle ajouté.
A ce propos, Etidel Barboura a appelé l’état à prendre en considération les recommandations émises dans le rapport, à savoir, “poursuivre le processus consultatif”, et assurer “la logistique matérielle et humaine” pour réussir la mise en place du projet.
Au cours de la conférence, plusieurs représentants d’associations de Tunisiens à l’étranger ont exprimé leur souhait de voir le rapport de l’experte se concrétiser, soulignant à ce propos, la neutralité et l’indépendance du travail effectué qui met, selon eux, l’intérêt de l’expatrié tunisien au dessus de toute “récupération politique”.