Le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa, a déclaré, lundi matin, que, « dans le cadre de la cellule de crise mise en place pour faire face à la détérioration de la situation environnementale résultant de l’amoncellement des détritus dans le pays, des mesures urgentes ont été prises et seront annoncées incessamment » et que « la loi sera appliquée avec rigueur ».
Jomaa a tenu ce propos dans une déclaration de presse alors qu’il venait de se prêter à la formalité d’actualisation de son inscription sur la liste des électeurs. Il a assuré que le gouvernement prendra ses responsabilités pour ce qui est de garantir un environnement sain et de décider des mesures qui s’imposent en la matière.
Il a estimé que la situation environnementale dans le pays « a atteint un niveau de détérioration tel que rien ne peut justifier, sous quelque prétexte que ce soit, et constitue désormais un affront au droit constitutionnel de chacun à un environnement salubre et une menace pour la santé publique et pour l’économie nationale.
Le chef du gouvernement a expliqué que la cellule de crise mise en place regroupe toutes les parties gouvernementales concernées à même de contribuer à faire sortir le pays de cette situation, citant entre autres les ministères de la Défense, de l’Intérieur, de l’environnement, de la justice et les gouvernorats.
Le gouvernement comprend les revendications des travailleurs, respecte leur droit de grève et s’emploie à améliorer leur condition, a-t-il ajouté, critiquant cependant l’utilisation de l’avènement de l’été, du mois de ramadan et de la saison touristique comme moyen de pression. Mehdi Jomaa a fait valoir que l’image de la Tunisie est « bonne et reluisante et ne doit pas être ternie par le spectacle des ordures jetées à tout va », exhortant les citoyens à contribuer aux efforts de propreté. « La révolution s’est faite pour rendre le pays plus attrayant », a-t-il encore dit.