Fin de la récréation pour les différentes parties concernées par la question environnementale en Tunisie. Mehdi Jomaa, chef du gouvernement a décidé de réunir, lundi 23 juin dans la matinée, une cellule de crise comprenant tous les concernés. Il n’est plus question de tolérer le laxisme des uns, l’indifférence des autres et l’irresponsabilité de certains éléments perturbateurs, lesquels, sous prétexte de revendications sociales, risquent de nuire gravement au pays.
La décadence de l’environnement naturel et humain en Tunisie nuit fortement au secteur touristique, à la santé et la sécurité des citoyens, et risque d’être à l’origine de la propagation de fléaux, tels le choléra ou la peste, et de susciter des mouvements de panique dans la population. Une population prise en otage par les ouvriers municipaux et des syndicats devenus maîtres à bord en Tunisie et victime tout autant du manque de sécurité.
Le chef du gouvernement, qui a préféré le consensus et le dialogue jusque-là, est appelé par nombre de représentants de la société civile à plus de fermeté et de rigueur.
Trop, c’est trop, et la Tunisie d’aujourd’hui a besoin de mains de fer et d’un seul pilote à bord pour la mener à bon port. Sinon, c’est l’Etat qui part en lambeaux et le pays qui deviendra en prise au chaos et à la destruction.
Grand temps de remettre l’autorité de l’Etat sur les rails et que les droits-hommistes en carton pour la plupart payés par des fonds étrangers gardent leurs discours démagogiques pour leurs bailleurs de fonds!
Amel Belhadj Ali