Ayda Assidi, représentante de l ‘Organisation tunisienne de défense des droits des personnes handicappées à Nabeul, a appelé, tous les pouvoirs politiques et les composantes de la société civile à “ne pas oublier les droits des personnes handicapées durant cette période cruciale de l’histoire de la Tunisie”, préconisant la consécration de ces droits dans le cadre d’une charte nationale qui garantit leur préservation et leur promotion.
Dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP, en marge d’une campagne de sensibilisation baptisée “entente et espoir”, organisée à l’Avenue Habib Bourguiba au centre-ville de Nabeul, la responsable à insisté sur “la nécessité d’introduire les droits des personnes handicapées aux plans d’actions de tous les pouvoirs politiques”.
“Venir en aide à ces personnes ne doit pas dire leur montrer de la compassion, mais plutôt connaître et valoriser leur potentialités et leurs capacités, leur permettre de trouver des opportunités d’emploi, de formation ou d’études, leur accompagner pour la création de leurs projets privés ou pour la commercialisation de leurs productions”, a-t-elle tenu à rappeler.
Elle a fait remarquer que l’exposition des produits des personnes handicapées, organisée en marge de cette campagne et les spectacles qui ont accompagné cette manifestation (danse, chants, créations artistiques) témoignent de la capacité de ces personnes à compter sur elles-mêmes et à contribuer à “l’édification de la nouvelle Tunisie, où il n’y a pas de place pour l’exclusion et la marginalisation”.
Cette campagne de sensibilisation, à laquelle ont pris part plusieurs associations chargées des personnes handicapées, a été une occasion pour communiquer et faire mieux connaître les droits de cette catégorie de la population tunisienne dans la nouvelle Constitution.