Houcine Abassi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a souligné samedi, que l’organisation syndicale a toujours joué un rôle important aux niveaux national, africain et international, outre son rôle social.
Lors d’une journée d’étude organisée par l’UGTT en partenariat avec l’Institut supérieur d’histoire de la Tunisie contemporaine à l’occasion de la commémoration du 47ème anniversaire du décès du leader syndicaliste Ahmed Tlili, Abassi a mis l’accent sur le rôle historique de l’Union, qui a toujours milité pour l’intérêt du pays.
Le secrétaire général de l’UGTT a passé en revue le parcours du leader national et syndicaliste Ahmed Tlili, signalant que cette manifestation est une occasion pour se rappeler du combat des personnes qui ont milité pour la Tunisie.
Il a ajouté que l’assassinat du leader Farhat Hached est le résultat de son rôle politique dans la défense de l’indépendance du pays, indiquant que l’UGTT poursuivra son rôle national et social.
Abassi a réitéré, dans ce contexte, son appel aux autorités françaises pour fournir à l’UGTT toutes les archives sur l’assassinat de Hached.
“Ce qui se passe actuellement en Tunisie ressemble à la période de Farhat Hached lorsque le pays était en crise politique et sociale”, a estimé Houcine Abassi, indiquant que les fondements de l’UGTT l’ont obligé à accélérer le recours au dialogue national.
Pour sa part, Khaled Abid, historien et universitaire, a indiqué dans son intervention intitulée “Ahmed Tlili et l’orientation africaine de l’Union” que le militant Ahmed Tlili a uvré activement à l’édification du Maghreb Arabe et de l’Union africaine depuis la fin des années cinquante à travers la création d’organisations africaines syndicales visant à unifier toutes les structures syndicales et à réunir les syndicalistes africains sous une seule structure.
Il a ajouté qu’Ahmed Tlili n’est pas parvenu à concrétiser ce rêve africain pour des considérations régionales, exprimant son vu de voir les syndicalistes de l’UGTT parvenir à cet objectif.
Ridha Tlili, professeur universitaire, a fait observer que l’assemblée nationale constituante, ainsi que tous les partis politiques devaient commémorer cet évènement, étant donné que Tlili est, selon lui, “le fondateur du courant démocratique en Tunisie”.
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