Un accord sur la satisfaction de la majeure partie des revendication de l’enseignement de base a été conclu, vendredi, au siège du ministère des Affaires sociales, entre le syndicat de l’enseignement de base et le ministère de l’Education. Mastouri Gammoudi, secrétaire général du syndicat de l’enseignement de base, a déclaré que le ministère “a donné une suite favorable à la plupart des revendications du secteur”.
Il s’agit de la promotion des maîtres d’application principaux diplômés des instituts supérieurs de formation des enseignants, à la catégorie de professeurs d’enseignement primaire (sur deux étapes), puis à la catégorie A2 (sur deux étapes), ainsi que l’octroi aux agents appartenant à la branche des enseignants de l’enseignement primaire d’une prime de pénibilité d’une valeur de 90 dinars/mois, versé sur trois étapes (2015, 2016 et 2017).
L’unification du cadre de l’enseignement dans les écoles primaires sur 5 années à partir de 2015, la régularisation de la situation des bac + 2, ainsi que la réduction des heures de travail selon l’article 45 du statut, le décompte des années de retraite, la création d’un mouvement de mutation périodique pour les pédagogues adjoints et l’augmentation de la prime de fonction à partir du janvier 2015, figurent également parmi les revendications satisfaites par le ministère. De son côté, Mustapha Aloui, chef du cabinet du ministère de l’Education, a affirmé “qu’il importe d’assumer toutes les erreurs relevée lors des négociations afin de les surpasser”.
Les deux parties ont été unanimes à estimer que cet accord aura des répercussions positives sur le système éducatif, affirmant qu’il s’agit “d’un acquis qui confirme que la Tunisie est un pays qui croit au dialogue et au partenariat”.