José Emanuel Barroso, président de la Commission européenne a déclaré, vendredi, que le rythme des négociations entre la Tunisie et l’Union européenne concernant les divers secteurs va être accéléré, en particulier, ceux ayant trait à la la mise en place de la zone de libre- échange global et approfondi.
A l’issue d’une rencontre à Bruxelles avec le chef du gouvernement Mehdi Jomâa, Barroso a fait valoir que le volume des financements accordés à la Tunisie, durant cette année, va atteindre environ 453 millions de dinars (200 millions d’euros) outre l’aide financière mobilisée par l’UE au profit du pays et dont le montant est estimé plus de 679 millions de dinars (300 millions d’euros), dont la première tranche sera décaissée en septembre prochain.
Il a également fait montre la détermination de l’UE à participer au Forum de l’investissement à Tunis qui aura lieu en septembre 2014 sur le thème “investir en Tunisie: investir dans la démocratie émergente”.
Pour sa part, le chef du gouvernement, Mehdi Jomâa a souligné, lors d’une déclaration conjointe avec le président de la Commission européenne, “la volonté de la Tunisie de réussir les prochaines élections et son engagement à mener la transition démocratique à terme pour qu’elle débouche sur des institutions stables”.
Les défis économiques et sociaux auxquels fait face la Tunisie nécessitent un effort national et aussi l’établissement de ponts de coopération avec les pays amis de la Tunisie, dont en premier lieu l’Union européenne, premier partenaire du pays, a-t-il dit.
Et d’ajouter “il faut également l’établissement d’un développement solidaire entre les deux rives de la méditerranée basée sur la liberté de déplacement des personnes et marchandises dans le cadre des règles de bon voisinage”.
Jomaa devrait ensuite rappeler que la Tunisie est forte d’un emplacement stratégique et de son ouverture sur les valeurs universelles, “avantages qui l’habilitent à être un pont de relais et une pierre angulaire dans la région”.