Le président de la BAD, Donald Kaberuka a affirmé que la sortie de la banque de la Tunisie ne signifie pas qu’elle va abandonner le pays, car les relations vont se poursuivre de manière à soutenir et appuyer le peuple tunisien.
Lors de la cérémonie d’adieu organisée vendredi, aux Berges du lac de Tunis, en son honneur à l’occasion du transfert de la banque africaine de développement à Abidjan (capitale de la cote d’ivoire), le président de la BAD a loué les conditions de travail favorables qui ont été assurées à tous les employés de la Banque, à Tunis.
M.Kaberuka a avancé que malgré les conditions sécuritaires difficiles après la révolution, “nous n’avons pas songé même pour un instant, à quitter la Tunisie car nous avons confiance en le peuple tunisien et en sa volonté de promouvoir son pays”.
Le ministre de l’Economie et des finances, Hakim Ben Hammouda a souligné à cette occasion, l’appui apporté par la Banque Africaine de Développement à la Tunisie, en tant que partenaire stratégique et historique, valorisant le rôle qu’a joué cette institution financière après la révolution, laquelle a accordé à la Tunisie un volume total de crédits d’un milliard de dollars (1,77 milliards de dinars).
Il a fait savoir que cet appui financier a contribué à la reprise de l’économie nationale.
Le ministre a mis l’accent sur l’importance du rôle joué par cette institution financière dans la défense des intérêts de la Tunisie et la facilitation de son intégration économique ainsi que le renforcement des relations entre les pays du nord et du sud dans les différents domaines.
De son côté, M. Nidhal Ouerfelli, ministre chargé des affaires économiques a indiqué que la BAD a été la première institution à soutenir la Tunisie au cours de la période difficile par laquelle elle est passée après la révolution, relevant son engagement à appuyer la transition politique, économique et sociale du pays.
M.Chedly Ayari, gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) a abondé dans ce sens, se félicitant de la présence de la banque aux côtés de la Tunisie dans des périodes où le pays a rencontré des difficultés pour trouver un partenaire pour la soutenir”.