Faiza Kallel, directrice générale de la promotion de l’emploi a affirmé que le ministère de la Formation professionnelle et de l’emploi lancera, fin septembre 2014, un plan d’action national pour encadrer et accompagner les jeunes porteurs de projets, appuyer l’initiative privée et impulser l’emploi en Tunisie.
A l’occasion de la clôture, jeudi à Tunis, des travaux du programme “La Tunisie travaille”, entamé depuis juillet 2012, à l’initiative de “l’International youth foundation” (IYF) Kallel a précisé que ce plan d’action, qui s’étalera sur 4 années (2014/2018), est essentiellement basé sur des programmes nationaux à l’instar de la mise en place d’un nouveau programme “chèque d’amélioration de l’employabilité” et la création d'”un groupe d’entreprises de solidarité” chargé de l’accompagnement et l’encadrement des jeunes afin de les aider à intégrer le marché de l’emploi.
Elle a également ajouté que ce programme vise essentiellement à créer davantage de postes d’emploi permettant ainsi la réduction du chômage, l’appui de la formation à tous les niveaux, l’encouragement à l’initiative privée et l’orientation des investissements vers des secteurs prometteurs ayant une valeur ajoutée.
De son côté, Imed Zouari, directeur de l’IYF à tunis, a souligné que le programme “La Tunisie travaille” a réussi à préparer plus de 4 mille jeunes tunisiens sans emploi de 10 gouvernorats, à la vie professionnelle en leur assurant une formation dans divers secteurs.
“Financé par l’initiative de partenariat avec le Moyen- Orient (MEPI), ce programme a joué un rôle avant gardiste dans l’appui de plusieurs associations et organisations tunisiennes, telles que l’association de développement technologique (ADT) et l’association tunisienne pour l’entrepreneuriat et l’essaimage”, a-t-il expliqué.
Zouari a appelé à la création de nouveaux programmes et mécanismes, à même d’aider les jeunes sans-emploi, notamment parmi les diplômés du supérieur à créer des projets innovants à haute valeur ajoutée, à l’instar de l’investissement dans les nouvelles technologies et l’économie verte.