Le Secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Houcine Abassi, a annoncé que les partis politiques participant au dialogue national ont décidé, vendredi, que les élections législatives seront tenues avant la présidentielle, saluant leur attachement à faire prévaloir l’intérêt supérieur du pays.
Dans une déclaration de presse, à l’issue de la session du Dialogue national, tenue, vendredi, Abassi a déclaré que la majorité des partis (12 partis contre 6) a voté pour la tenue des législatives avant la présidentielle. Il a ajouté que les points litigieux sur la tenue des élections ont été tranchés, relevant que l’Assemblée nationale constituante et l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) fixeront une date définitive pour les élections législatives et par la suite la présidentielle.
« Le dialogue national, parrainé par le Quartette a prouvé, une nouvelle fois, qu’il est parfaitement capable de trouver des solutions à tous les problèmes de discorde dans le cadre du consensus », s’est-il félicité. Pour sa part, le président du bureau politique du mouvement Ennahdha, Ameur Laarayedh, a déclaré que le Dialogue national est parvenu à établir un consensus sur la concomitance et l’ordre de priorité des élections.
Il a, par ailleurs, indiqué que la commission de législation générale de l’ANC, de concert avec l’ISIE, présentera un projet de loi portant organisation du calendrier du scrutin électoral avant de le soumettre à une plénière pour adoption. La séance du Dialogue national avait repris, ce matin, ses travaux.
Dans une déclaration à la TAP, le secrétaire général de l’UGTT, Samir Cheffi, avait formulé le souhait que cette séance parvienne à trancher définitivement tous les points de discorde relatifs aux élections. Après une séance marathon, mercredi, les partis participant au Dialogue national n’étaient pas parvenus à s’entendre sur les élections, faute de compromis au sujet de l’ordre de priorité à accorder aux élections présidentielle et législatives.
Le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa, avait déclaré, jeudi, que « La Tunisie ne supporterait aucun retardement de la date des élections ». « La question de la concomitance ou de la séparation des élections législatives et présidentielle doit impérativement être tranchée demain (vendredi) à la réunion du dialogue national afin qu’il y ait de la visibilité pour tout le monde, citoyens, gouvernement et partenaires étrangers », a-t- il dit.
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