“La grève administrative qui consiste à ne pas remettre les notes des élèves à l’administration et à boycotter les conseils de classe se poursuivra tant que les revendications professionnelles des enseignants demeurent insatisfaites”, a fait savoir, jeudi, Mastouri Gammoudi, secrétaire général du syndicat de l’enseignement de base relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Lors d’un point de presse tenu au siège de l’UGTT à Tunis, Gammoudi a fait part de son souhait de voir le ministère de l’éducation répondre favorablement aux revendications des enseignants, faisant remarquer que la commission administrative sectorielle se tiendra dans les prochains jours pour décider des nouvelles formes de protestation à prendre. Gammoudi a dénoncé le comportement du ministre de l’éducation qui, a-t-il dit, a convoqué la police pour faire évacuer de son bureau les membres du bureau exécutif, venus, selon Gamoudi pour négocier.
Il a appelé au départ du ministre qui, estime-t-il, a échoué dans sa mission. Pour sa part, Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’UGTT a appelé le chef du gouvernement provisoire à intervenir pour rendre justice aux instituteurs et réussir la fin de l’année scolaire.
Il a, par ailleurs, souligné que le ministère de l’éducation a exagéré les coûts de satisfaction des revendications des enseignants, indiquant que le gouvernement actuel a réussi à mettre en oeuvre plusieurs conventions dans plusieurs autres secteurs. Il a fait remarquer qu’une séance de travail est prévue, jeudi après midi, entre le gouvernement et l’UGTT pour parvenir à une solution.
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