« La Tunisie ne peut supporter aucun retardement de la date des élections », a déclaré le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa.
« La question de la concomitance ou de la séparation des élections législatives et présidentielle doit impérativement être tranchée demain (vendredi) à la réunion du dialogue national afin qu’il y ait de la visibilité pour tout le monde, citoyens, gouvernement et partenaires étrangers », a-t- il dit, jeudi, en marge de la séance d’ouverture du Forum de l’investissement de Tunisie.
« Nous sommes tenus moralement par la Feuille de route et (juridiquement) par les dispositions de la Constitution qui dispose que les prochaines élections ne doivent pas avoir lieu au-delà de l’année 2014 », a encore déclaré le chef du gouvernement, invitant tous les partis représentés au Dialogue national à tenir compte de l’intérêt supérieur du pays pour trancher cette question.
Il a, en outre, réitéré l’engagement de son gouvernement à vouer tous ses efforts à la fixation de cette échéance.