Le syndicat général de l’enseignement de base, relevant de l’Union générale tunisienne du travail a organisé, mercredi, un sit-in devant le siège du ministère de l’éducation pour revendiquer le départ du ministre, Fathi Jarray et la satisfaction des revendications professionnelles des enseignants.
Dans une déclaration à la TAP, Mastouri Gammoudi, secrétaire général du syndicat a souligné que les enseignants revendiquent le départ du ministre qu’ils tiennent responsable de l’échec des négociations entre les deux parties.
Le responsable syndical a fait savoir que ce mouvement de protestation a été observé devant le ministère de l’éducation à Tunis et devant les sièges des commissariats régionaux de l’éducation pour faire part de l’attachement des instituteurs à leurs revendications et protester contre le comportement du ministre qui a renvoyé, mardi, les membres du bureau exécutif du syndicat de son bureau et appelé la police.
Gammoudi a exprimé le souhait de voir le conseil des ministres, prévu cet après midi, parvenir à un accord sur les revendications des enseignants afin de mettre fin à la grève administrative qui se poursuit depuis le 2 juin dernier, date du démarrage des examens du troisième trimestre dans les différentes écoles primaires. Il a, en outre, appelé à la tenue, dans les deux prochains jours, d’une séance de négociation officielle entre le syndicat et la présidence du gouvernement.
Pour sa part, dans une déclaration télévisée, Fathi Jarray avait accusé, mardi, les membres du bureau exécutif d’avoir investi son bureau ce qui l’a obligé à contacter la présidence du gouvernement, le secrétariat général de l’UGTT et la police intervenus pour les convaincre de quitter calmement les lieux.
Les enseignants revendiquent, notamment, l’alignement des diplômés des instituts supérieurs de formation des instituteurs avec les professeurs d’éducation physique, la régularisation de la situation des enseignants suppléants et contractuels et leur intégration dans le corps enseignant, le calcul des années d’ancienneté dans la retraite, l’augmentation de la prime de fonction et l’application de l’accord relatif à l’indemnité kilométrique et à la prime rurale pour les assistants pédagogiques.