La chambre syndicale des imprésarios relevant de l’Utica (Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat), a fait part de son intention de poursuivre la direction du festival international de Carthage en justice.
Et ce, suite à l’exclusion des imprésarios dans l’étude et le choix des spectacles programmés pour la cinquantième édition du festival.
“La directrice du festival international de Carthage, Sonia M’barek a choisi d’exclure les imprésarios, considérant que le ministère de la culture n’est pas dans l’obligation de collaborer avec nous” a déclaré Ezzeddine El Béji, président de la chambre syndicale des imprésarios lors d’une conférence de presse organisée mardi à Tunis.
“Après cette décision de nous exclure, nous avons envoyé deux correspondances au ministère de la culture, qui sont restées sans réponse à ce jour” a-t-il ajouté, indiquant que les imprésarios ont “déposé leurs dossiers des spectacles pour les deux festivals de Carthage et de Hammamet suite à la demande du ministère”.
Le président de la chambre s’est également étonné que le ministère “exploite” selon ses propos, “des propositions et des idées riches et importantes qui figuraient dans ces dossiers, tout en opposant un refus catégorique à une éventuelle collaboration avec les imprésarios”.