L’extrémiste religieux arrêté, ce lundi, par la police judiciaire, dans un atelier pour la fabrication et la vente d’armes à Ghardimaou (Gouvernorat de Jendouba), a avoué son intention de fabriquer un cylindre d’une arme à feu et d’acquérir des jumelles infrarouge.
Il a également reconnu avoir fabriqué des armes dans son domicile, indique, lundi, un communiqué du ministère de l’Intérieur.
La perquisition du domicile du suspect a notamment permis de découvrir des quantités d’Ammonitrate, de DAP (Di-Ammonium phosphate), 70 grammes de poudre noire, une bouteille de liquide pour batterie, de la poudre à souder et du matériel de soudure ainsi que des armes tranchantes, indique la même source.
Plusieurs cartouches, une manche d’arme à feu artisanale, des moules à balles et une barre de fer en forme de crosse de pistolet ont également été saisies.
Le suspect a été placé en garde à vue et l’enquête se poursuit au niveau de l’unité nationale spécialisée dans les crimes terroristes.
Une source sécuritaire de Jendouba avait indiqué au correspondant de l’Agence TAP, que les unités spéciales de la sécurité ont découvert, lundi, à la cité de Béni Rokton (Ghardimaou), un atelier pour la fabrication d’armes, appartenant à un groupe terroriste.
Selon la même source, les armes qui y ont été saisies sont de fabrication locale, mais inhabituelles et qu’elles sont équipées de lunettes infrarouge et prêtes à l’utilisation dans des conditions climatiques complexes (brouillard, pluies torrentielles, neige ).
D’autre part, la même source a indiqué que le suspect a avoué, lors de son interrogatoire, que « les armes saisies n’ont pas été encore utilisées et qu’aucune instruction n’a été encore communiquée au groupe chargé de s’en servir ».