Les Agents de l’Agence nationale des fréquences (ANF) observent, à partir d’aujourd’hui mardi, une grève générale de trois jours, en signe de protestation contre la marginalisation du secteur et du rôle de l’Agence.
« Cette grève intervient à la suite de l’échec de la séance de réconciliation tenue, lundi, entre les parties administrative et syndicale », a précisé le Secrétaire général du Syndicat de base de l’ANF relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) Hichem Moussa, à l’Agence TAP.
Il a, également, dénoncé « les atermoiements de l’autorité de tutelle et son laxisme dans la satisfaction des principales revendications du secteur et la mise en application des accords conclus à ce sujet, s’agissant notamment du procès-verbal du 17 février 2014 ».
Le personnel de l’Agence nationale des fréquences, a-t- il expliqué, réclame l’élaboration d’un statut à l’image de leur institution et de son rôle-clé dans l’organisation du secteur des technologies de l’information et de communication. Les agents revendiquent, également, leur alignement aux autres institutions du secteur et la relance du Fonds des services sociaux.
Ils demandent, aussi, de démettre l’actuel directeur général de l’Agence, en raison de sa contribution à la montée de la tension et à la consécration de la politique de deux poids, deux mesures au sein de l’institution. Il convient de rappeler que les agents de l’ANF avaient observé, les 22 et 23 mai dernier, une grève.