Les anciens de l’Union Générale des Etudiants Tunisiens (UGET), fichés par la police et ayant bénéficié de l’amnistie générale ont entamé, lundi, un sit-in ouvert à la place du gouvernement à la Kasbah pour revendiquer la régularisation de leur situation et leur recrutement dans la fonction publique.
Joint au téléphone par la TAP, Hassan Hajji, membre du comité national des anciens de l’UGET fichés par la police a affirmé que les protestataires ont été, violemment, agressés par la police qui les a empêchés de manifester et d’installer leurs tentes, ce que le ministère de l’Intérieur a catégoriquement démenti.
Hajji a fait savoir que le ministère de la Justice a reconnu la légitimité des revendications des anciens de l’UGET et en a avisé, le 25 octobre 2013, la Présidence du gouvernement qui, estime-t-il, n’a pas accordé l’intérêt nécessaire à ce dossier prenant à son sujet une décision politique.
La même source a indiqué que les anciens de l’UGET poursuivront leur sit-in jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.