«Le manque de volonté politique, l’absence d’une stratégie claire pour la conquête de l’Afrique, la faiblesse de l’accompagnement des banques tunisiennes et la carence logistique (problèmes d’octroi de visas et absence de liaisons maritimes et aériennes directes)», telles sont les principales difficultés qui entravent l’implantation des entreprises tunisiennes en Afrique subsaharienne, d’après Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA.
La présidente de l’organisation patronale, qui intervenait jeudi, à la clôture du Forum sur la Tunisie et l’Afrique subsaharienne, a estimé que notre pays dispose de tous les atouts pour conquérir l’Afrique subsaharienne.
« La Tunisie, qui se distingue par ses compétences et son savoir-faire, est parvenue à conquérir des marchés plus exigeants que l’Afrique, dont celui de l’Europe. Il nous faut juste de la volonté et du courage pour prendre notre place sur le continent noir”, a-t-elle ajouté.
M. Moussa Ouattara, ministre des Enseignements secondaire et supérieur (Burkina Faso) a mis l’accent sur l’impératif de renforcer le partenariat sud-sud dans tous les domaines et surtout dans l’éducation et l’enseignement supérieur, afin d’adapter la formation aux besoins du continent. Ceci, permettra de faciliter la circulation des compétences humaines entre les pays africains.
Mme Adja Vollimata Dioum, présidente de l’Association des Femmes pour la promotion de l’Entreprise (Sénégal) a noté que le continent africain est riche de potentialités et de compétences humaines.
Selon elle, la priorité consiste à instaurer la libre circulation de personnes et de marchandises afin de tirer le meilleur parti des atouts respectifs.