Les membres de la commission administrative du secteur des communications sont entrés, hier mercredi, vers 19 heures, en grève d’avertissement de 24 heures à travers l’ensemble du territoire.
Joint au téléphone par l’agence TAP, Mongi Ben M’barek, secrétaire général de la fédération générale de la poste et des télécommunications a indiqué que la grève intervient suite à la non satisfaction des revendications des membres de la commission contenues dans la motion déposées au bureau d’ordre central du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des technologies de l’information et de la communication.
Ces revendications portent, a-t-il dit, sur la nécessité de respecter le droit syndical et d’appliquer l’ensemble des dispositions de l’accord du 9 avril 2011, particulièrement le volet relatif au licenciement des agents.
Il a ajouté que les membres de la commission revendiquent, également, le parachèvement des négociations sur la majoration des salaires, l’augmentation de l’indemnité de repas et son intégration dans le salaire mensuel ainsi que la codification de la prime d’encouragement et du reste des avantages matériels et financiers. Le responsable syndical a indiqué que la grève a réussi à 90% dans tout le pays.
Il a fait savoir que la commission envisage d’observer une deuxième grève de trois jours, dont la date sera fixée lors du congrès de la fédération générale de la poste et des communications prévu le 16 juin 2014.