Lors de sa présence au G7 de Bruxelles, le président François Hollande, a déclaré, mercredi 05 juin 2014 que plus de 30 ressortissants français partis combattre en Syrie y ont trouvé la mort.
Face au phénomène des combattants étrangers en Syrie, “nous devons coopérer davantage”, et notamment en matière “de renseignement”, a ajouté M. Hollande lors d’une conférence de presse à l’issue de la première journée du sommet du G7 à Bruxelles.
“Nous avons décidé d’une coopération pour prévenir, dissuader et punir ce type de mouvement, qui peut mettre en cause notre propre sécurité”, a-t-il ajouté, invoquant la tuerie le 24 mai au musée juif de Bruxelles pour laquelle un Français au profil jihadiste passé par la Syrie a été arrêté.
Selon des chiffres cités fin avril par les autorités françaises, près de 300 jeunes Français seraient partis en Syrie et auraient participé à des combats, une centaine serait en transit à destination des régions tenues par la rébellion et une centaine d’autres serait déjà revenue de Syrie, et surveillée par les services antiterroristes.
Ce drame a réveillé le débat sur l’efficacité de l’anti-terrorisme français et la capacité des autorités à lutter contre la radicalisation en prison.
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