Mohamed Hèdi Larbi, ministre de l’Equipement, de l’Environnement et du Développement Durable a déclaré, jeudi, à Hammamet, à l’ouverture du 10ème forum de l’Association Tunisienne des Economistes, que la Tunisie a besoin d’introduire des réformes économiques urgentes indépendamment du gouvernement en place.
Le minitre a souligné, dans son intervention, que la gouvernance politique devrait être au service de la gouvernance économique pour réaliser le développement, estimant que le pays a besoin de réaliser un taux de croissance de 7%.
Il a, à ce titre, appelé à consacrer le dialogue dans le cadre du contrat social pour aboutir à une entente sur les réformes économiques nécessaires sans toucher aux interets des catégories aux faibles revenus.
Le ministre a évoqué l’interférence, dans ce contexte, d’une responsabilité économique des parties sociales et d’une responsabilité sociales pour les acteurs économiques.
M. Larbi devrait ensuite insister sur la nécessité de développer un partenariat public-privé pour booster le développement et promouvoir la qualité des services, appelant à améliorer le climat de l’investissement et à oeuvrer pour réaliser les équilibres financiers, réformer le système fiscal et rationaliser la subvention.
De son côté, Mohamed Haddar, président de l’Association tunisienne des économistes, a fait valoir que ce forum qui a regroupé d’éminents chercheurs tunisiens, algériens et européens, permettra d’échanger des idées sur les nouvelles approches de gouvernance économique, estimant que de larges perspectives économiques attendent la Tunisie.
Haddar a critiqué, à cette occasion, “l’absence d’audace dans la prise de décisions et de mesures d’ordre économique”.