Amine Mahfoudh : Le débat sur la concomitance ou non des élections qualifié de “stérile”

Le constitutionnaliste Amine Mahfoudh a qualifié le débat sur la concomitance ou la séparation entre les élections présidentielle et législatives, de « stérile » et « insensé », appelant toutes les parties prenantes à trancher cette question.

Contacté jeudi par l’Agence TAP, il a indiqué que la solution réside dans l’organisation, d’abord, du premier tour de la présidentielle, vers la fin du mois d’octobre ou début novembre et, quinze jours après, tenir le second tour de la présidentielle en meme temps que les législatives.

“La séparation entre les législatives et la présidentielle ne serait utile que dans un scrutin majoritaire”, a-t-il estimé. Ce qui n’est pas le cas de la Tunisie où les législatives se basent sur un scrutin à la proportionnelle.

Béji Caid Essebsi, président du mouvement Nidaa Tounes, avait présenté, mercredi, à la réunion du Dialogue national une proposition allant dans le sens de la concomitance du second tour de la présidentielle avec les élections législatives, comme solution de compromis. Les parties prenantes au dialogue national devront se réunir samedi pour trancher la question.