Le dialogue national a, repris, mercredi, ses travaux, sans pour autant enregistrer d’avancée au sujet de l’ordre de priorité à accorder entre la présidentielle et les législatives.
Les parties prenantes au dialogue campent sur leurs positions entre celles qui penchent pour la présidentielle d’abord et celles qui privilégient les législatives.
Au sein meme du Front populaire, les avis divergent entre le parti des travailleurs, le courant populaire, le Mouvement des démocrates socialistes (MDS) et le mouvement tunisien qui sont pour la tenue de la présidentielle en premier lieu et le parti des patriotes démocrates unifié (PPDU) qui soutient le contraire. S’agissant de l’Union pour la Tunisie, le mouvement Nidaa Tounes appelle à l’organisation de la présidentielle avant les législatives alors que le parti Al-Massar ne partage pas cet avis.
D’autres partis politiques tels que Al-Moubadara (Initiative), Ettakatol et l’Union patriotique libre (UPL) optent pour la présidentielle en premier lieu. De son coté, le mouvement Ennahdha s’attache à l’organisation des législatives d’abord, de meme que Afek Tounes, l’Alliance démocratique et le Parti libéral maghrébin.
Dans une déclaration aux médias, peu avant le démarrage de la réunion du dialogue national, le président du bureau politique du mouvement Ennahdha Ameur Larayedh avait affirmé qu’en cas d’absence de compromis autour de la tenue des législatives en premier, le mouvement Ennahdha reprendra sa position initiale en faveur de la concomitance des législatives et de la présidentielle.