Les confins de la Tunisie à travers les siècles, thème d’un séminaire

Le ministre de la défense nationale Ghazi Jribi a souligné, mardi, que la situation sécuritaire « complexe » et la montée du terrorisme et du crime organisé en Tunisie constituent de véritables menaces pour la stabilité dans toute la région.

Il a appelé, lors d’un séminaire sur « les confins de la Tunisie à travers les siècles », au renforcement de la coopération sécuritaire avec les pays voisins. Le ministre a rappelé la convention de coopération signée récemment entre la Tunisie et l’Algérie en matière de sécurisation des frontières. Jribi a mis l’accent sur l’importance d’opter pour une approche de développement global dans le traitement des questions sécuritaires.

Une approche basée sur le désenclavement des zones frontalières et l’association des populations locales à la protection des frontières, a-t-il préconisé. Le ministre qui préside la commission nationale d’histoire militaire, a invité les universitaires et les chercheurs à mettre en valeur le patrimoine militaire et à soutenir le dossier de la Tunisie auprès de l’UNESCO pour inscrire les confins de la Tunisie au patrimoine mondial.

Le vice-président de la commission Mohamed Ghorbel a indiqué que les documents, manuscrits et calligraphies conservés par les institutions relevant du ministère de la défense nécessite d’être traités.

Au programme de ce séminaire organisé sur deux jours « les limes romains en Tunisie », « le tracé de la fossa regia à Siliana », « les sites et monuments de Tataouine », « les confins saharo-tunisiens » et « les confins tuniso- libyens ».

Créée en août 2003, la commission nationale d’histoire militaire est une commission consultative ayant pour objectif le développement de la recherche dans le domaine de l’histoire et du patrimoine militaire.