Comment un tel drame pouvait il subvenir ? Est ce qu’une négligence professionnelle et un manque fatidique de matériels (qui normalement devraient être de première nécessité ) peuvent être déterminants pour la vie des humains.
En tout cas il l’est dans cette affaire, car une famille belge vient d’en faire les frais, dimanche derniers, puisqu’ils ont assisté incapables à la mort de leur petite fille à peine âgée de 4 ans, noyée dans une piscine.
Elisa était en vacances avec ses parents et sa sœur Alice, dans un club, près de Djerba quand le drame est survenu.le drame s’est joué dimanche 01 juin 2014. « Il était 13h25 quand son papa est venu m’informer qu’elle s’était noyée », raconte un ami du papa, présent au club, au quotidien bruxellois. « Ayant un brevet de secouriste, j’ai commencé à prodiguer les soins. Je lui ai fait un massage cardiaque pendant 20 minutes. Mais il n’y avait pas de bonbonne d’oxygène ni de défibrillateur. Si cet équipement avait été présent sur place, je m’en serais servi ».
Thierry, cet ami, poursuit : « Et dans l’ambulance, il n’y avait pas le matériel requis. Et les ambulanciers ne semblaient pas savoir ce qu’ils devaient faire. C’était de l’amateurisme ! ». Et voici une autre déclaration qui fait froid dans le dos : « Lorsque le médecin est venu annoncer le décès de la petite, il s’est même justifié de ne pas avoir pu la sauver à cause du manque de matériel. Vous savez, je ne peux pas vous le certifier mais j’ai senti un pouls, faible mais présent. Cette gamine, elle n’aurait jamais dû mourir ».
La famille qui est encore sous le choc compte porter l’affaire devant la justice pour négligence professionnelle et non assistance à la vie d’autrui .
Source : sudinfo