Le Syndicat général de la Garde nationale a demandé à la société civile à “faire la distinction entre les syndicats sécuritaires régis par les principes et objectifs syndicaux responsables et les syndicats qui ont dévié de leur rôle syndical”, marquant son opposition au “torpillage de l’acquis syndical, sous quelque alibi que ce soit”.
Dans un communiqué publié lundi, le syndicat général marque également sa désapprobation de la manière dont certains syndicats sécuritaires “profitent des plateaux de télévision pour distiller des déclarations destinées à servir des visées et des thèses politiques de certains partis en particulier, sans compter qu’ils s’emploient à redorer l’image d’anciens responsables sécuritaires, sous prétexte de la carence de dirigeants actuels en matière de lutte contre le terrorisme”.
Il se dit en outre “favorable à tous les projets et stratégies à même de servir l’intérêt supérieur de la patrie, notamment la création de pôles sécuritaires” (pôle anti-terroriste, pôle de formation, agence de renseignements), “mais sans porter atteinte à la spécificité et à l’organigramme du corps de la Garde nationale, dont les unités ont démontré leur efficacité à combattre le terrorisme”.