Les ressources fiscales mobilisées, au cours des quatre premiers mois 2014, ont atteint 6292,3 MD, contre 5367,9 MD, lors de la même période de 2013, soit une croissance de 17,2%.
Une source du ministère des finances a déclaré à l’Agence TAP sous couvert de l’anonymat «qu’en dépit des grèves observées dans le secteur des finances (directions centrales et recettes des finances), au cours du mois de mars, les ressources fiscales ont enregistré une amélioration notable».
Pour l’exercice 2014, l’Etat vise à mobiliser près de 18 milliards de dinars de ressources fiscales, contre 16,3 mille millions de dinars en 2013.
Selon le responsable, les recettes fiscales devront augmenter, au cours de la prochaine période, d’autant plus que le dernier délais de dépôt des déclarations fiscales des professions non commerciales et libérales (avocats, médecins ) a été fixé pour le 25 mai 2014.
Le régime fiscal intérieur a contribué aux recettes fiscales à hauteur de 77% (4849,3 MD), alors que la contribution du régime douanier n’a pas dépassé 23% (1443 MD).
S’agissant des impôts directs, l’impôt sur les sociétés a enregistré une nette augmentation (+42,8%) au cours de cette période pour atteindre 1597,4 MD, contre 1118,4 MD, lors du premier trimestre de 2013.
Les ressources provenant des impôts sur les revenus ont cru de 11% pour s’établir à 1140,6 MD, soit 38% des impôts directs et 18% du total des impôts.
Le responsable a expliqué cette évolution par la hausse des impôts retenus à la source des employés dont le nombre a augmenté entre 2012 et 2013.
Les impôts non directs ont atteint, au cours des quatre premiers mois de l’année en cours, 3342,6 MD contre 3029 MD, en 2013.
Près de 257,6 MD ont été mobilisés au titre des taxes douanières et 1622 MD au titre de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), contre 1422 MD au cours de la même période de l’année dernière. La valeur de la taxe sur la consommation a atteint 504 MD et les impôts et taxes divers 959 MD.
Malgré les difficultés enregistrées en 2013, le système fiscal tunisien à contribué à la préservation des équilibres financiers et à la stabilité de la pression fiscale (21%). Les recettes fiscales ont atteint, l’année dernière, 16333 MD, soit une croissance de 10% par rapport à 2012.