La ministre du Commerce, Najla Harrouche, a réitéré la nécessité d’appliquer la loi relative à l’interdiction de l’utilisation du gaz GPL (à utilisation domestique) par les propriétaires de taxis.
Ce phénomène, qui s’est propagé après la révolution (17 décembre 2010/14 janvier 2011), coûte à la CGC (Caisse générale compensation) 40 mille dinars par jour.
Les statistiques de la direction régionale du commerce de Sfax relèvent que le nombre de taxis circulant dans la région est estimé à 2000.
Au cours d’une séance de travail tenue, vendredi, au siège du gouvernorat de Sfax, la ministre a réitéré la nécessité d’appliquer la loi pour protéger le citoyen et l’entreprise économique.
Les participants à la réunion ont évoqué plusieurs problèmes liés à la régression des indices d’exportation, la hausse des prix dans plusieurs secteurs, outre la crise des produits artisanaux.
La ministre a exprimé dans ce cadre la volonté de son département de traiter ces questions dans le cadre d’un partenariat avec les différents intervenants, notamment les forces de sécurité, la douane, le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, outre les organisations professionnelles.