Une marche citoyenne contre le terrorisme a eu lieu vendredi, à l’Avenue Habib Bourguiba, à l’initiative du Front populaire. Les manifestants, dont des militants des droits de l’Homme, ont entonné des slogans dénonçant l’attaque terroriste de Kasserine qui a coûté la vie à quatre policiers.
Ils ont appelé à la révision des nominations au sein des institutions sécuritaire et judiciaire et à juger les parties responsables de la recrudescence du terrorisme en Tunisie post-révolution, notamment, ont-ils clamé, ceux qui ont occupé des hauts postes de responsabilité, dans une allusion à l’ancien ministre de l’Intérieur, Ali Larayedh.
Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire, a appelé à l’organisation d’un congrès national pour la lutte contre le terrorisme, réaffirmant l’entière solidarité du Front avec les forces sécuritaires.
Il n’y a pas de place au terrorisme en Tunisie, a-t-il lancé. Selon lui, le terrorisme n’est pas une affaire interne ; derrière lui se cachent des parties étrangères, responsables de son financement dont des pays du Golfe, a-t- il dit.
Pour sa part, Jilani Hammami, dirigeant du Front, a indiqué à la TAP que la Tunisie a plus que jamais besoin, d’une stratégie claire de lutte contre le terrorisme.