L’Association tunisienne Sécurité et citoyen a appelé vendredi dans un communiqué à « mettre fin à l’hémorragie des noyautages qui ont éprouvé l’institution sécuritaire » et à « éloigner immédiatement et demander des comptes » aux responsables sécuritaires que l’association identifie au « groupe sécuritaire des années 1990 ».
L’association reproche à ce groupe d’avoir « bridé le fonctionnement de l’appareil sécuritaire et facilité de ce fait la prolifération du terrorisme ».
Elle a d’autre part demandé aux instances judiciaires et en particulier au ministère public de « réagir immédiatement, d’assumer leurs responsabilités et de diligenter les enquêtes indispensables pour démasquer les dessous des opérations terroristes répétées et de délimiter les responsabilités, dans le cadre de la loi ».
L’association demande par ailleurs au ministre de l’Intérieur de « ne pas se limiter aux enquêtes administratives » et de « déférer à la justice quiconque de l’institution sécuritaire dont les contacts avec les groupes terroristes seraient prouvés » afin qu’ils répondent de leur responsabilité pénale.