Le Syndicat général de la Garde nationale a demandé une enquête sur les circonstances de l’attaque terroriste contre le domicile du ministre de l’Intérieur à Kasserine « pour identifier les lacunes et carences et établir les responsabilités », réclamant en outre des réformes et la refonte du tissu sécuritaire.
Le syndicat demande, dans un communiqué publié jeudi, la remise en question du tissu sécuritaire des districts et arrondissements, l’adoption de plans de prévention, la bonne gestion des évènements, le recours au procédé des «barrages» pour bloquer toutes les voies possibles devant les éléments terroristes.
Il souligne en outre la nécessité de réexaminer attentivement le mode de fonctionnement des équipes de renseignements et de les restructurer, en raison de ce que le syndicat considère comme «une carence grave lors de la dernière opération».
Le syndicat réclame aussi «le changement de la composition de la hiérarchie sécuritaire» de manière à nommer des chefs « compétents, expérimentés et connaissant bien les zones frontalières afin qu’ils puissent traiter valablement la situation », demandant « la rupture avec les vielles valeurs et approches de l’institution sécuritaire et la construction d’une doctrine sécuritaire nouvelle ».