Le ministère public a ordonné, mardi, l’ouverture d’une enquête sur une cellule terroriste composée de 40 suspects, dont certains avaient été récemment arrêtés à Ben Guerdane pour terrorisme, complot contre la sûreté intérieure de l’Etat et attentat visant à changer le caractère de l’Etat.
Selon le porte-parole du ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Sliti, les chefs d’accusation qui pèsent contre les suspects arrêtés portent, également, sur l’introduction illicite d’armes et munitions en territoires tunisiens, le trafic d’armes sans autorisation préalable ainsi que sur l’aménagement d’un entrepôt à cet effet.
Les suspects interpellés sont, aussi, accusés d’organiser des opérations clandestines d’infiltration et d’exfiltration et de fournir refuge à des clandestins, a-t-il encore déclaré à l’Agence TAP. Le juge d’instruction a émis des mandats de dépôt contre 8 suspects et placé 11 autres en détention, a ajouté Sliti, faisant remarquer que le reste des suspects sont toujours en cavale, y compris les dénommés Abou Bakr Hakim et Ahmed Rouissi impliqués dans l’assassinat de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.
Cette cellule terroriste, a-t-il rappelé, avait l’intention de commettre des attentats contre des installations touristiques et d’assassiner des cadres du ministère de l’Intérieur, faisant état, à ce propos, de la saisie de 8 missiles anti-chars, de deux ceintures d’explosifs et de trois vêtements en explosifs qui étaient en possession des suspects interpellés.