Plusieurs partis politiques ont condamné, mercredi, l’attaque terroriste survenue, à Kasserine, mardi à minuit, faisant quatre morts et un blessé parmi les agents de sécurité qui assuraient la protection du domicile du ministre de l’Intérieur.
Le mouvement Nidaa Tounes a, dans ce sens, mis en garde contre « ce qui se prépare dans l’ombre » et qui menacerait la vie de son président, Béji Caid Essebsi, et celle d’autres personnalités politiques et responsables sécuritaires.
Le mouvement Ennahdha a, quant à lui, condamné cette attaque terroriste qu’il a qualifiée de « crime odieux », estimant que les agents de sécurité et le ministre de l’Intérieur ne sont pas les seules cibles des terroristes mais, aussi, le processus de transition démocratique en Tunisie.
De son coté, le parti du Congrès pour la République a insisté sur l’importance de l’unité nationale pour faire face au terrorisme et préserver le processus de transition démocratique des dangers locaux et régionaux, préconisant de fixer une date proche pour l’organisation des élections comme réponse à cette « opération terroriste lache ».
Le parti Ettakatol pour le travail et les libertés a, dans une déclaration, exhorté les acteurs politiques et la société civile « à l’unité et à la poursuite du processus de transition pour en faire un bouclier contre les détracteurs de la Tunisie et de son avenir ». « Pour lutter efficacement contre le terrorisme, une stratégie nationale globale tenant compte des dimensions sécuritaire, politique et socioculturelle est nécessaire », a estimé le Front populaire dans sa déclaration rendue publique mercredi, en réaction à l’attaque de Kasserine.
Condamnant cette « opération lâche », le front a assuré que « le terrorisme demeure profondément implanté dans le pays ». Le secrétaire général du parti Al-Joumhouri, Issam Chebbi, a, quant à lui, condamné l’opération terroriste de Kasserine, assurant que la situation sécuritaire requiert de resserrer les rangs et de soutenir les institutions sécuritaire et militaire dans leur lutte contre le terrorisme et ce, en marge d’une conférence de presse, tenue mercredi, sur le dialogue économique national.