L’Organisation tunisienne du travail (OTT) a appelé, aujourd’hui, à la révision de la nomination de Abdessatar Sahli à la tête de la télévision tunisienne, accusant l’UGTT et la Présidence du gouvernement de “vouloir contrôler la chaîne nationale”.
Mohamed Noureddine Fathallah, secrétaire national de l’OTT chargé des finances a affirmé, lors de la conférence de presse organisée mardi, que le Chef du gouvernement provisoire “n’a pas respecté les trois critères de choix du PDG de la télévision tunisienne, à savoir l’indépendance, l’intégrité et la performance”.
Appelant le parquet à ouvrir une enquête concernant les dossiers de corruption de Abdessatar Sahli que les agents fiscaux détiennent, il a ajouté qu’il “n’y a pas eu une investigation sur le passé du nouveau PDG de la télévisoion tunisienne qui a été président de cellule professionnelle du RCD à la citée El Khadhra”.
Concernant les raisons de la non diffusion de ces dossiers de corruption, Khaled Namlaghi, membre du conseil national de la fiscalité et membre de l’OTT a expliqué que “l’article 15 du code des droits et procédures fiscaux interdit toute publication de documents fiscaux internes”.
De son côté, Nasreddine Bouzraa, secrétaire national chargé de l’organisation à l’OTT a expliqué que la nomination de Abdessatar Sahli à la tête de la télévision tunisienne s’est faite “à travers l’UGTT” qu’il a accusée de “vouloir cacher le passé du nouveau PDG de la télévision tunisienne”.
Contacté pr l’agence TAP, Ghassen Ksibi, secrétaire général adjoint chargé des médias à l’UGTT a nié toute implication de l’organisation syndicale dans la nomination de Abdessatar Sahli, précisant qu’il s’agit d’une décision prise par la HAICA et la Présidence du gouvernement.