Un séminaire, organisé le 21 mai 2014, par la Centrale Com, a permis d’évoquer en long et en large le vécu de l’audiovisuel tunisien.
C’est à un véritable diagnostic de l’audiovisuel tunisien que s’est livré le département du journalisme et de la communication (Centrale Com) de l’Université Centrale, une université privée tunisienne, le 21 mai 2014, à Tunis.
Un exercice des plus difficiles dans un environnement mutant qui se veut transitoire, donc objet de transformations plus ou moins importantes pouvant marquer le devenir d’un secteur essentiel dans l’appropriation par les Tunisiens d’une liberté d’expression brimée pendant les cinquante ans qui ont précédé la révolution tunisienne.
Le séminaire sur «L’audiovisuel en Tunisie: réalités et perspectives» a en effet touché un large spectre des métiers de l’audiovisuel, des contenus, en passant par la formation et les financements.
Rares sont les chaînes qui répondent aux normes de gestion moderne
L’économique, on ne peut que le soupçonner, était partie prenante dans les débats. Avec un marché qui a vu l’apparition de nouveaux acteurs, dont pour l’essentiel de nouvelles chaînes de radio et de télévision.
Un marché marqué par son exiguïté, la faiblesse de ses ressources notamment publicitaires du reste largement concentrées entre les mains d’un nombre très restreint de chaînes aussi bien de radio que de télévision. Mais aussi par une faiblesse de la gouvernance: rares sont les chaînes qui répondent aux normes de gestion moderne dont la transparence financière.
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