Une pièce archéologique qui remonte au 2ème siècle (av.JC) a été saisie en fin de la semaine dernière par la brigade criminelle de Kébili chez un groupe d’individus originaires de la région dans l’intention de la vendre à des étrangers, a déclaré le chef de la brigade criminelle, Jamel Ben Amor, au correspondant de l’agence TAP dans la région.
Selon des experts de l’institut national du patrimoine (INP, Tunis), il s’agit d’une pièce archéologique d’origine d’une valeur historique inestimable.
Suite à des informations circulant autour de cette affaire, un piège a été tendu par la brigade criminelle qui a réussi à avorter l’opération de vente et à arrêter un groupe de six personnes dont trois sont originaires de Douz et les autres du sud de Kébili, a indiqué Jamel Ben Amor.
Les trafiquants ont été traduits, lundi, devant la Justice qui prendra les dispositions juridiques nécessaires pour ce genre de trafic du patrimoine archéologique et historique du pays, a tenu à signaler le responsable sécuritaire.
Selon le descriptif donné par le directeur général de l’INP, Adnane Louhichi, cette pièce archéologue rare représente le visage d’une femme aux traits bien clairs.
Cette importante pièce archéologique, représentant la tête d’une femme sculptée en marbre blanc de près de 20 cm de longueur et pesant trois kilogrammes(kg), est actuellement conservée dans l’INP en attendant le parachèvement des investigations, a encore confié Adnène Louhichi.