“La grève générale observée, lundi, par les techniciens supérieurs de la santé dans l’ensemble des hôpitaux de la République, est un mouvement spontané par lequel les agents ont voulu réaffirmer la légitimité de leurs revendications”, a déclaré, à la TAP, Imed Ouerghemi, membre du syndicat général des techniciens supérieurs de la santé, relevant de la confédération générale tunisienne du travail (CGTT).
Ce mouvement intervient, a-t-il dit, en réaction “à l’obstination du ministère de tutelle qui refuse de reconnaître les accords convenus, verbalement, concernant son engagement à ne pas prélever les jours de grève, observée par le syndicat des techniciens supérieurs fin avril 2014, sur les salaires des employés”.
Le responsable syndical a mis l’accent sur l’attachement des techniciens supérieurs de la santé à leur droit syndical, appelant l’autorité de tutelle à respecter ce droit légitime et à satisfaire leurs revendications relatives à l’augmentation du montant des primes qui leurs sont accordées et l’obtention d’un carnet de soin gratuit”.
Les techniciens supérieurs de la santé avaient observé, les 29 et 30 avril 2014, une grève générale pour protester, notamment, contre le non-amendement de leur statut particulier afin de distinguer leur spécialité des autres corps paramédicaux. Ils observent, depuis le 16 mai 2014, un sit-in ouvert pour protester contre la décision du ministère de procéder au prélèvement de ces deux journées de grève sur leurs salaires.