La présentation du plan d’action, des projets et des programmes de l’Agence arabe de l’énergie atomique (AAEA), sont à l’ordre du jour des travaux de la 26ème session du congrès général de l’Agence qui se déroule à Sousse, du 24 au 26 mai 2014.
A l’occasion de l’ouverture des travaux, le directeur général de l’Agence, Abdelmajid Majdoub, a indiqué que ce plan tente d’être en harmonie avec ceux des pays arabes pour bâtir leurs programmes nucléaires nationaux, dans le cadre d’une stratégie arabe de l’énergie nucléaire, allant jusqu’à 2020, et décidée par les dirigeants arabes, au cours du sommet de Doha, en 2009.
Il a, dans ce sens, passé en revue les programmes exécutés par l’AAEA, durant l’année 2013, rappelant à ce propos, que, dans le cadre de la promotion des ressources humaines dans le domaine de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, l’Agence a réalisé 28 sessions de formation, avec 300 participants, durant 150 jours de recyclage théorique et scientifique couvrant tous les domaines des applications pacifiques des sciences atomiques, dans l’industrie, l’agriculture, l’environnement, la médecine et la richesse animale.
Le directeur de l’AAEA a, en outre, expliqué que des ateliers de travail avaient été organisés, au cours de ces sessions, concernant la sécurité des réacteurs, les instances de contrôle, la surveillance des radiations, le contrôle des frontières, les techniques nucléaires et les petits et moyens réacteurs.
Pour sa part, dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP à Sousse, le directeur général du Centre national des sciences et technologies atomiques de Sidi Thabet, Hafedh Mabrouk, a souligné que la Tunisie est attachée à son droit d’utiliser l’énergie et les techniques nucéaires à des fins pacifiques et à renforcer ses efforts de développement économique et social.
Il a expliqué que la Tunisie a de l’expérience dans l’utilisation d’une partie des techniques nucléaires, dans divers domaines, notamment l’agriculture et la médecine. Le directeur général a, d’autre part, indiqué que le pays n’a pas encore tranché la question de l’utilisation des techniques nucléaires pour la production de l’énergie électrique pour le dessalement de l’eau de mer.
Il a souligné que la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) prépare, actuellement, une étude d’efficacité dans ces utilisations qui nécessitent d’importants financements et une décision politique qui n’a pas été prise, encore.
La 26ème session du congrès général est marquée par la participation de délégations d’Etats arabes représentés à l’AAEA dont la Tunisie, l’Arabie saoudite, la Jordanie, le Bahrein, l’Irak, le Koweït, l’Egypte, la Palestine, la Mauritanie, la Libye et le Yémen.