La création d’une « Union arabe de documentation notariale » a été officialisée samedi à Tunis où sera basée cette nouvelle organisation professionnelle.
C’est aussi la Tunisie qui en assurera la présidence, en la personne de Naceur Ouni, vice-président de l’association tunisienne des notaires.
Le président de l’Union s’est réjoui de cet « acquis » en faveur duquel avait « oeuvré depuis plusieurs années le secteur notarial dans les pays arabes », se disant persuadé que plusieurs autres pays arabe rejoindront les sept pays fondateurs.
Selon lui, la nouvelle organisation se fixe pour objectif de rapprocher les différentes composantes de la profession dans le monde arabe, de faciliter l’échange d’expertise et d’harmoniser la terminologie. En tan qu’un des « affluents » de la Ligue des Etats arabes, l’Union arabe de documentation pourrait être un des vecteurs de l’unification de la nation arabe, a-t-il ajouté.
De son côté, le président de l’Association tunisienne des chambres professionnelles des notaires, Nawfal Triki, a fait valoir que le secteur notarial constitue « un cran de sûreté en matière contractuelle » et surtout pour ce qui est de garantir la stabilité des transactions et les droits des investisseurs tant tunisiens qu’étrangers.
Triki a indiqué, en marge du congrès de l’organisation, que le projet de loi organisant la profession de notaire adopté depuis le 7 janvier dernier n’a pas encore été transmis à l’Assemblée nationale constituante.
Le congrès de l’union a été marqué par le paraphe du statut par les chefs de délégation des sept Etats fondateurs, ainsi que par la signature d’une convention de coopération entre l’Association nationale des chambres de notaires et l’organisme fédéral allemand des documentalistes.