Le responsable des crédits au sein d’ENDA Inter-Arabe, Mohamed Zmandar, a appelé mercredi, à la nécessité de mettre en place des législations permettant aux institutions spécialisées dans la microfinance en Tunisie, d’accorder de nouveaux produits comme l’épargne, le transfert et l’assurance.
Au cours d’une table ronde tenue, mercredi à Tunis, Zmander a souligné, que ces institutions accordent seulement des crédits à des personnes à faibles revenus notamment les femmes qui obtiennent plus de 70% des financements de cette institution.
Il expliqué que les micro-crédits sont accordés aux personnes non-bancables, contribuant ainsi à la création d’emplois supplémentaires et la réduction du gap entre les hommes et les femmes.
La valeur des crédits accordés par Enda Inter Arabe au cours des trois prochaines années (2014-2017) atteindra 1,3 milliard de dinars (entre 2 et 5 mille dinars par personne), a estimé le responsable.
Le développement de ce secteur constitue aujourd’hui une priorité, d’autant plus que seul quelques entreprises opèrent actuellement sur ce créneau (Enda inter-arabe et la Banque tunisienne de solidarité (BTS)), a souligné le responsable
Le directeur du centre des micro-assurances à New York (Etats-Unis d’Amérique) a, pour sa part, souligné que plusieurs études réalisées par le centre ont fait ressortir que la Tunisie est classée parmi les derniers pays de la région du Maghreb arabe, en terme de diversification des services financiers offerts par l’entreprise.
Une autre étude réalisée récemment par ENDA Inter-arabe a relevé que les personnes à revenus limités s’intéressent à ce genre de nouveaux produits financiers, notamment, l’assurance qui joue un rôle important en matière de protection contre les dangers et les catastrophes naturelles (incendies, Cambriolages )