Des experts ont souligné, au cours d’une conférence inter-régionale à Béja, mardi, l’importance de la formation des cadres après les nouvelles réglementations relatives aux marchés publics locaux, en vue d’impulser les projets dans les régions, de réaliser le développement et de gérer les importantes sommes d’argent allouées aux régions.
Cette conférence réunit des représentants des gouvernorats de Béja, Bizerte, Jendouba, le Kef et Siliana, et elle est organisée par le Centre de formation d’appui à la décentralisation. Les participants ont affirmé que “l’insuffisance de la formation des cadres demeure l’une des principales causes du retard dans l’exécution des projets dans les régions, et que la gouvernance locale exige des efforts supplémentaires pour exploiter le potentiel humain et matériel”.
A ce propos, le contrôleur général des dépenses de l’Etat à la présidence du gouvernement, Hatem Ben Kadim, et le directeur général des affaires financières au ministère de l’Intérieur, Mohamed Sahik, ont indiqué à la correspondante de l’agence TAP à Béja qu’un “programme de formations a été fixé pour les cadres régionaux et locaux, et qu’il a démarré depuis le mois de mai, pour se poursuivre durant plusiuers mois”.
Ils ont ajouté que “cette rencontre entre dans le cadre d’une série de conférences visant à informer sur les nouveautés contenues dans le décret organisant les marchés publics et expliquer ses dispositions aux cadres régionaux et municipaux concernés, ainsi qu’à permettre aux cadres d’exposer les problèmes et de connaître les difficultés qu’ils peuvent rencontrer lors de l’exécution des marchés publics”.
Les deux responsables ont expliqué que “les spécificités et les nouveautés de ce décret qui entre en application, en juin 2014, est qu’il insiste, clairement, sur la transparence, la bonne gouvernance et le développement durable, avec tout ce que cela implique au niveau des conditions techniques et des spécificités garantissant la protection de l’environnement, outre les dispositions relatives à l’efficacité de l’appel d’offres et la bonne gestion des deniers publics, tout en respectant la qualité”.
Pour sa part, le directeur du centre de formation et d’appui à la décentralisation, Mohamed Jamel Rouissi, a indiqué, dans une déclaration à la correspondante de la TAP, que “cette question vise à conférer une malléabilité, surtout au système procédural, à dynamiser la concurrence et à réaliser l’efficacité et la transparence, en vue de réactiver les projets en suspens et d’impulser le développement”. Des ateliers ont été organisés, au cours de cette rencontre, autour des questions relatives notamment aux règles et travaux préparatoires pour les achats publics, dans le cadre ou en dehors d’un appel d’offres, le contrôle, la transparence et le règlement des litiges dans le domaine des marchés publics.