Une séance de travail consacrée à la mise en place de mesures urgentes de lutte contre la maladie du feu bactérien a été tenue, lundi, au siège du ministère de l’agriculture, précise un communiqué publié, lundi.
Les participants à cette rencontre ont, en outre, examiné le dossier du rééchelonnement de l’endettement des agriculteurs utilisant les eaux d’irrigation, notamment, la possibilité d’intervenir auprès de la Banque nationale agricole (BNA), en vue de rééchelonner le reste des dettes des producteurs.
Ont participé à cette réunion, des représentants d’agriculteurs ayant subi des dégâts liés à la maladie du feu bactérien ainsi que des représentants de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), précise le communiqué.
Et de rappeler qu’une séance de travail tenue Le 12 mai 2014 sous la présidence du ministre de l’agriculture Lasaâd Lachaâl, a décidé la mise en place d’une équipe technique chargée d’évaluer la situation des poiriers endommagés par le feu bactérien, de réviser la stratégie nationale de lutte contre cette maladie, ainsi que la méthode d’intervention. Les résultats seront présentés le 26 mai 2014.
Le coût de la stratégie nationale approuvée au cours du mois d’octobre 2013, s’élève à 11 millions de dinars. S’étalant sur une période de 4 ans (à partir de la saison 2013-2014), cette stratégie a pour principal objectif de circonscrire la maladie dans les zones infectées.
Malgré les dispositions prises, précise encore le communiqué, de nouveaux cas ont été répertoriés à la fin du mois d’avril et au début du mois de mai 2014, dans les régions déjà infectées auparavant par la maladie.
Le feu bactérien est apparu pour la première fois en Tunisie au cours de mois de mai 2012 dans une ferme située dans la région de Mornague et s’est propagé pour toucher d’autres gouvernorats, au cours du printemps 2013 (Ben Arous, l’Ariana, Bizerte, Nabeul et Zaghouan) .